Joyeux anniversaire, Aïman !

Devant le plateau richement garni de gâteaux de Aïman, ses amis entonnèrent un « joyeux anniversaire » repris en chœur par les fonctionnaires de la Communauté française...Aïman qui peu avant s’est vu couper l’appétit par les mêmes compagnons qui lui ont fait croire que sa viande était du porc, alors qu’il s’agissait d’agneau !

Rébellion à Minoria

Le président de Minoria s’est fait destitué : la population s’est rebellée contre l’ancien dictateur. Il a été remplacé par Israël. L’ancien président Georges a demandé l’asile à Majoria, qui l’a accueilli sur ses terres. Des menaces de guerre planent entre Minoria et Majoria. La situation est sur le point de s’empirer. Nous avons surpris le nouveau président en compagnie de Luisa la belle. Cette dernière originaire de Neutrolia arrivera-t-elle à tempérer la situation ? 

La double vie d’Aïman !

Une vie sage le jour, un rythme endiablé la nuit ! Aïman ne dort pas, mais profite ! Qui sait ? de jolies québecoises en vue ? Toujours est-il qu’il est le seul garçon à se coucher à 4h du mat et à prendre son petit déjeuner dans les temps.

Surdimobil

Avez-vous observé, vous les participants drillés au métissage culturel, vous à qui l’on ouvre les yeux ? Dans la cour centrale de  la Communauté française, avez-vous remarqué la présence discrète des sourds ? Surdimobil est une exposition intinérante qui vise à sensibiliser le public entendant de ce qu’est la surdité. Un guide sourd vous guide dans l’exposition. Pour vous mettre en situation, vous traversez l’exposition muni d’un casque insonorisant. Une expérience à vivre absolument. 

Anne, super championne de Boxe.

Anne conseille ses partenaires féminins en self défense. Comment tirer parti de la force de l’adversaire quand on est une demi-portion ? Si vous vous sentez concernée, allez la trouver. Michaël est déjà venue se plaindre de la riposte de Sandrine auprès de la rédaction. Mais que lui cherchait-il ?

Mystère chez les formateurs.

Chirurgie esthétique de nuit, transformation philosophale, intervention divine, tour de passe passe, le doute plane, le mystère demeure : Jean-Lou se couche le soir à Génération Europe, et c’est Abdallah qu’on retrouve au matin…

C’apitain Did Gibbles !

Cette onomatopée bruyante nous amène brutalement dans cette citée Minoria. Ville confrontée à une famine récurrente qui sort d’un colonialisme sans qu’il soit pour autant décider à éradiquer le néopatrimonialisme qui ronge toute sa structure sociale. Mais qui es là ? Des partenaires. Des partenaires, hypocrites jusqu’aux os, dont les intérêts sont toujours inavoués.  N’est ce pas eux, ces habitants de Majoria qui savent majorer, maximiser leurs intérêts quand il est question d’eux-mêmes ? Ces porteurs de développement qui trouvent la famine partout ! Qui trouve partout un manque d’hygiène ! Ouf ! Pas de consensus, et le Président de Minoria minoré par sa population qui le trouve inapte et complice.

Qu’est-ce qu’ils croient ces insolents, imbues d’une once de fierté. Passons ! Mon esprit divague !

Concentre toi, sinon tu seras éliminé.Allez !

C’apitain up! C’apitain down!

Up! Down! Up ! Down!

Up et le voilà encore courbé, pensant au plat délicieux prit pendant le déjeuner et pourtant, up c’est se redresser et down c’est se plier. C’apitain Did Gibbles ; ce n’est quand même pas du flamand ou du Wolof ! Redresser vous monsieur. Ah ! La consigne est pourtant claire : seul le meneur à droit de se tromper et ceux qui ratent l’exercice se retirent du groupe. Parmi nous, à chacun sa stratégie, son plan. Se retirer pour savourer le chocolat belge posé sur la table.

La voix s’élève encore : C’apitain down, c’apitain up !

Debout les gars ! Ne soyez pas trop courbés par le coup de la fatigue, la vieillesse est aux aguets. N’oublions pas que nous avons établi un contrat auquel nous devons nous tenir. Que çà continue !

Les travaux de la deuxième journée de la formation Axe-Sud se sont poursuivi ce mercredi 21 Septembre 2005. Réunis au Ministère de la Communauté Française de Belgique à Bruxelles, les 15 participants belges et africains ont visualisé un documentaire. Intitulé « Nioro -du -Sahel: une ville sous haute tension », ce film de 55mn traite de la problématique de la  coopération Nord/Sud sur l’électrification d’un village au Mali.

Répartis en trois groupes, les participants ont analysés le documentaire et ont abouti à la conclusion selon laquelle tout projet de coopération nécessite une étude de faisabilité intégrant les besoins réels des différents bénéficiaires. Aussi, il est apparu la nécessité d’avoir un même niveau de communication pour la bonne exécution des projets. La confiance mutuelle, l’humilité,et une vision claire de ce qu’on veut faire ont été citées comme étant des outils pour une réussite des projets de coopération.

Il est à noter que ces commentaires étaient accompagné de scénettes présentées par les trois groupes.

Cette activité a été suivie d’une autre qui consistait à demander aux participants de se mettre ensemble par partenaire Nord /Sud, tenant en mains un seul papier et un seul bic. Ensuite, celui de la droite devait fermer les yeux pour faire visualiser à son prochain un dessin et puis vient le tour de son voisin. Enfin, les deux partenaires tenant un seul bic et papier devaient dessiner ce qu’ils avaient différemment vu.

Après une mise en jambes appelée « Energizer », bien concoctée par les formateurs, la seconde activité de la journée du 21 Septembre a commencé  peu après 15h 30 mn. Deux groupes ont été formés, dont l’un représentait les habitants de MINORIA et l’autre ceux de MAJORIA. Il s’agit d’un jeu de rôle qui permettait de mettre les participants en situation de la préparation de l’échange Axes Sud. L’histoire retrace la vie des habitants de Minoria longtemps dominés et exploités par  Majoria. Ce dernier  envoie une délégation en vue de négocier un partenariat avec Minoria qui célébrait sa fête d’indépendance. Les délégations de deux pays se sont retrouvées avec deux objectifs différents qui ont empoisonnés le climat. Les uns insistaient un accord de coopération économique source d’aliénation estiment les autres. Après cette activité, les participants se sont retrouvés au BIJ ( Bureau International jeunesse) pour la suite des travaux.  Là, il s’agit de passer à la présentation des associations participantes préparées la veille et de se repartir en groupe pour la rédaction de leur journal de la formation d’où nous vous écrivons..

Alphonse

Nadine

Georges

« Stop ! On arrête. Nous allons manger. »

 Le mot d’ordre est lancé pour la dizaine de participants qui attend impatiemment. Pourtant, Dieu seul sait à quel point les symptômes étaient criants : regards blêmes, ventre rugissant, fatigue généralisée, indifférence à l’énergie des formateurs obsédés par la réussite de la formation. Mais une seule chose persiste : l’image claire du succulent plat à leur faire lécher les babines. Avec la faim, fini la réflexion, place à l’action : plus besoin d’insister pour s’engouffrer dans l’ascenseur limité à huit personnes... La faim fait des demi-portions…

Et puis, zum – zum… Blurp avec le ventre qui vacille à la sensation descendante de l’ascenseur.

La faim ne trompe pas sauf chez certain d’entre nous qui, dans la précipitation se dirige à la cafétéria. Peine perdue.

De l’autre côté, voici le temps des files… Le temps défile, la faim terrasse. Plat chaud, plat froid, à personne cela ne fait ni chaud ni froid ! Mais un seul mot : l’abondance. Aux femmes les crudités, aux hommes les bonnes saletés : saucisse compote, c’est du belge mais c’est pas le goût de tout le monde. Des choux à la crème, frite, tout se mélangeait, se côtoyait devant la perplexité de certains.

Les yeux plus gros que le ventre, ce n’est pas un vice, c’est du plaisir. Il faut profiter, goûter à tout, prendre toutes les saveurs, se régaler les yeux et l’on oublie son ventre. Devant ce merveilleux groupe de jeunes hauts en couleur, les fonctionnaires roulaient des yeux étonnés.

Tout cela pour dire que c’est repus que nous avons repris la formation : les formateurs requinqués …et les participants affalés.

Malgré la journée de repos bien méritée du lundi, la fatigue guette encore nos troupes. Ce mardi matin s’est déroulé dans le calme après un petit déjeuner copieux pour certains et rapides pour d’autres. Nous sommes prêts à entamer cette semaine de formation du programme Axes Sud. Cette semaine s’avère à la fois complète, enrichissante et fatigante !

A notre arrivée à la communauté française, nous commençons par une mise en condition, à savoir nous présenter, nous décrire brièvement. L’ambiance de cette présentation se fait dans une atmosphère quasi dramatique.

Ensuite, on est mis dans une situation de « danger » avec le jeu de la Chimay radioactive. Le but est de dégager une bouteille pleine d’un cercle et en verser le contenu sans toucher la bouteille ni entrer dans le cercle. Cet exercice a pour objectif de révéler nos capacités de travail en groupe, cependant nos réactions sont surprenantes.

Enfin, à l’aide d’un jeu, tous les participants réunis en petits groupes établissent le contrat de formation.  Les ventres commencent à crier famine. Nous nous retrouvons dans la cohue du restaurant de la communauté française. Le menu est varié et l’activité est quelque peu sportive pour se frayer un passage. La faim du ventre rassasiée, la fin de l’esprit nous gagne à nouveau.

Pascale nous propose les clés des programmes BIJ. Quelques minutes didactiques qui éclairent les points encore sombres et mettent en exergue les points faibles des auditeurs. On apprend par exemple que Sébastien a de gros soucis en comptabilité et que Mustapha a la digestion assomoire. Cet exposé terminé, nous gagnons tous un siège… l’heure du conte a sonné. «  Cinq personnes gravitent autour du personnage principal dans une triste histoire d’amour. Chacun pose des actes qu’il nous est demandé de classer du pire au meilleur. » Le but de chaque groupe étant de trouver un accord ou un consensus de classification des valeurs. La mise en commun de ces informations démontre la différence de chacun, de chaque groupe et l’influence des idées. Afin de titiller encore un peu la créativité de nos troupes, nous inventons une suite à cette histoire. Certains en font un conte de fées, d’autres un thriller gore et les animateurs nous font le remake de Roméo et Juliette à la sauce Chouchou et les Amours improbables.

17h45, nous arrivons au Bureau International  Jeunesse où nous sommes accueillis par quelques membres du BIJ qui travaillent dans le couloir. Nous prenons place dans une salle de réunion où nous nous mettons à travailler sur la définition de nos différentes associations, leurs objectifs, nos rôles et la description de nos projets sur un papier blanc. En fin de journée, naissance d’une rédaction de presse écrite.

Les jeunes en formation se donnent une formation supplémentaire en journalisme.

Place à la fête pour clôturer cette belle journée…

Quelle façon !

A quoi ont servi les chambres d’Israël et Michael ? A rien. Le BIJ doit exiger un remboursement parce que ces deux chambres n’ont jamais à héberger les deux stagiaires. Ou passent-ils leurs nuits, que font-ils exactement en dehors de leurs chambres ? Ils sont les seuls à répondre à cette question. Tout ce que nous savons, à leur arrivée à Bruxelles, ils ont été aperçu en compagnie des deux jolies demoiselles.

Le royaume de la Belgique a battu le record du retard.

Nous connaissons tous le retard légendaire des africains. Chez eux, il existe une tout autre notion du temps, une minute africaine équivaut à une heure européenne, mais depuis le début de la formation axe sud, un phénomène étrange a dépassé la délégation africaine. Ils sont unanime à décerner la palme du retard à mademoiselle Luisa GHERDAOUI de Bruxelles. Elle a surgit en toute innocence à 19 heures alors que la formation avait débuté à 9heures du matin. Ou passe-t-elle tout son temps ?

Avis de recherche

Georges Van Bat PENA, vous connaissez ! ? 

1 mètre 69 pour 54 kilos, teint clair, fumeur des cigarettes, il est l’un des représentants emblématiques du Sénégal à la formation axe sud. Pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est le tout puissant coordonnateur d’une grande association au Sénégal, du moins c’est comme cela qu’il se présente. L’homme a disparu depuis quelques jours. Il a pris un tout autre cap que l’axe sud. Prière à toute personne qui l’aurait aperçu de nous contacter pour la survie de la grande association livrée à elle-même au Sénégal.

Manger ce qu’on connaît, évite les ennuis

Ce midi les fonctionnaires du ministère de la communauté française de Belgique ont assisté à un spectacle gastronomique très impressionnant, l’œuvre est de Aïman EL HADDAD le marocain . L’homme a superposé sur son plateau une montagne des plats froid et chaud , salade de fruits, soupe, potage de pomme, un coca et deux yaourts . Les fonctionnaires, abasourdis et incrédules n’en ont pas cru leurs yeux. Bravo à toi Aïman !

Dimanche soir, retour de l’AJC en bus. L’ambiance retombe, on quitte une ambiance pour une autre… Qui seront les Belges qui vont arriver demain soir ? On en connaît déjà un, il a du se perdre…

Lundi soir, arrivée des p’tits Belges…qui se retrouvent devant un groupe déjà soudé d’Africains… il va falloir leur faire une place. C’est une autre aventure qui commence, oublions l’AJC, où on a passé des moments « fabuleux ».

Resto Turc, après plusieurs réaménagements du restaurant afin de mettre tout le monde sur la même table, certains, soucieux de ne pas avaler trop de graisse, constatent que les plats de riz ne servent qu’à décorer la carte, il faudra se contenter de salade ou se résigner à une bonne friture.

De retour à l’auberge, réunion de rencontre dans le jardin, les frileux sont réchauffés par une bonne chaleur humaine (pas très grandes ces tables…).Les formateurs profitent de l’obscurité pour se présenter. Suivi de l’indémodable tour de table.

Temps libre !!! de petits groupes se forment au gré du vent, les participants de l’AJC n’en finissent pas de raconter leurs aventures namuroises.

Mardi matin

Réveil douloureux pour certains… Aïman ne sait pas ce qu’est un petit déjeuner…il a oublié, à force de se lever au dernier moment.

Longue randonnée à travers la jungle urbaine pour rejoindre le ministère de la communauté française-Wallonie-Bruxelles de la Belgique.

Les participants sentent que quelque chose se prépare… les formateurs font des cachotteries…on ne peut rentrer que deux par deux dans la salle… dehors l’attente est légèrement tendue. Même si rien de grave ne risque de nous arriver, l’inquiétude monte, on parle d’une Chimay Radioactive…

La journée est faite de pauses café agrémentées de musiques de tout pays, entrecoupées de quelques séances de formations sans importance…

Les distraits repassent par l’auberge, les autres iront tout droit en métro vers le Bureau International Jeunesse de la Communauté française Wallonie Bruxelles de Belgique…

Pascale, qui avait pourtant réservé la salle, doit mettre dehors les squatteurs qui occupent celle-ci.

Pour meubler, elle nous organise une visite guidée des bureaux lors de laquelle nous réveillons trois collègues endormis (Courage, la journée est presque finie…Pour vous…).

Renaud, Alphonse et Aïman